Incandescences - Fleuve
    Xavier Dumoulin + follow

    Incandescences - Fleuve

    2 800 €
    Tirage sur papier Hahnemühle Photorag, contrecollé sur dibond Edition limitée à 8 exemplaires, signés et numérotés
    80
    x 120 cm

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    A propos Xavier Dumoulin :

    Finaliste Bourse du talent, Prix «Fubiz», primé au concours « Urban photo » (Paris), prix du jury Hiiibrand Photography (Chine), Lauréat Photocollection, ... depuis 3 ans Xavier Dumoulin enchaine les récompenses et les prix.

    Comme beaucoup d'auteurs de sa génération, Xavier Dumoulin s'interroge sur le rapport de l'homme à son environnement. C'est à travers le paysage et la photographie qu'il interroge notre société. «La photographie est toujours liée à l'intime». La place de l'homme et son rapport à la nature prend une place essentielle dans la réflexion de Xavier Dumoulin. Par une démarche engagée et citoyenne, il cherche à nous faire prendre conscience des dégats de l'humanisation et du développement à outrance face à une nature qui régresse chaque jour un peu plus, des étoiles qui disparaissent laissant place à une nuit noire crevée désormais par les néons publiciatires (Passager de la Nuit). Ou bien l'avancée inexorable de la civilisation qui se répend telle une coulée de lave en pleine nature où l’Homme semble embraser tout ce qu’il touche.


    L'image de l'absent

    « Je trouve que la photographie permet de traiter des sujets de notre société. Je n'ai jamais réussi à m'engager dans un parti politique ou dans des associations, car ces structures me paraissaient trop pesantes, trop dirigistes. La photographie m'a donné la liberté de m'exprimer sans avoir de lignes directrices extérieures », déclare Dumoulin.

    Après avoir été tenté un instant par la photographie de rue, « en référence à la photographie humaniste que l'on a tous en tête », c'est à travers le paysage qu'il interroge notre société. Une nouvelle série l'entraîne à la découverte de la banlieue parisienne. Une exploration urbaine qu'il mène davantage en glaneur qu'en explorateur systématique. « La photographie est toujours liée à l'intime : les images montrent la banlieue telle que je l'ai ressentie, le travail ne prétend pas donner une vision objective ou exhaustive de cet espace. J'aimerais qu'elles incitent le spectateur à se poser la question de la place de l'homme, qui est d'ailleurs le nom de la série. »

    Les images sont vides de présence humaine, prises volontairement sous un temps gris, brumeux, une manière d'exprimer un sentiment d'angoisse que l'on pourra juger trop littéral. Le mystère qui en émane pourtant tient à l'émergence ponctuelle dans les premiers plans de fragments de terrains vagues, le sol originel si maltraité qui réinvite la nature dans un univers dont elle a été chassée.

    Ses autres séries ne se comprennent d'ailleurs que dans ce rapport à l'absence. « Les Passagers de la nuit » renvoie à une iconographie popularisée par le pop art. On pense à Ed Ruscha, dans sa série « Twenty Six Gasoline Stations » ; ou hors du pop, à Hopper, lorsqu'on voit les stations-service esseulées, tristes oasis de lumière des bords d'autoroute. La série parle d'un voyageur dont la présence se manifeste par la traînée lumineuse laissée par les phares de son automobile. Le vrai sujet n'est pas visible sur l'image, même à l'état de trace : « Je voulais exprimer l'avancée des zones commerciales, la perte de la nuit étoilée. La moitié des Européens ne voient plus la nuit », affirme le photographe. Les astres sont engloutis par un noir d'encre, l'univers parcouru est celui des chaînes de restauration, d'enseignes d'accessoiristes automobiles.

    Les images donnent une certaine beauté à ce territoire banal : n'y aurait-il pas là un paradoxe à montrer, pour ainsi dire sous son meilleur jour, ce que l'on veut dénoncer ? « L'esthétisme n'est pas l'ennemi du message », affirme Xavier Dumoulin, qui a continué dans sa série du « loup » à photographier l'absent : fermes ou arbres semblent ainsi émerger d'une nappe blanche. « La série est réalisée en Bourgogne, dans une zone où l'agriculture intensive et le remembrement ont produit des champs immenses, laissant le paysage à nu. Des fragments de forêt symbolisent les traces de la nature vouée à disparaître », termine le photographe. Dans les images de Xavier Dumoulin, l'essentiel est ce que l'on ne voit pas.

    ( extrait de Xavier Dumoulin, derrière les lumières de la ville, revue www.darchitectures.com )

    Concours

    . Finaliste Bourse du talent #68 paysage (parmi les 12 photographes sélectionnés). 2016
    . Prix «Fubiz» au concours myprovence festival. Résidence à Marseille. 2012.
    . Primé au concours « Urban photo », Paris. 2013.
    . Open show Paris. 2013.
    . Prix du jury et best of the best, Hiiibrand Photography, Chine. 2012
    . Lauréat Photocollection, Galerie du centre Iris, Paris. 2012.
    . Image publique, Rennes. 2012 / 2013.
    . Lauréat de la biennale photographique de la ville de Conches en Ouche. 2012.


    Expositions

    . Palais des arts de Marseille. 2012.
    . Galerie Thierry Marlat, Paris. 2013.
    . Galerie du centre Iris, Paris. 2012.
    . Galerie Ségolène Brossette pendant Parcours 18, Paris. 2015.
    . Festival l'image publique, Orangerie, Rennes. 2013.
    . Galerie Wanted, Paris. 2014.
    . Maison des arts de Conches. 2012.
    . Casino de Biarritz. 2013.

    Série Passager de la Nuit

    La substance nocturne enveloppe le passager, le happe dans le silence et l’invite à l’errance au-delà des frontières et des métaphores de la rationalité. Ses idées défilent sans qu’il cherche à les domestiquer, assailli par ses angoisses, submergé par l’espace pur, absolu, une idée de la mort. Il voyage tel un funambule sur l’ambivalence entre réel et fiction, rêve et hallucination, suspendu à l’espace cosmique du ciel, conscient de l’architecture invisible du monde. Là commence l’avancée vers l’initial, quand la nuit ouvre en nous les yeux infinis d’une intériorité qui suppose le silence des perceptions. Il devient à la fois infiniment petit et infiniment grand pour se fondre dans l’espace universel.

    Le passager ne goûte ces saveurs que furtivement. L’avant-garde de l’armée destructrice du toujours plus met la nuit en danger en progressant dans le temps et dans l’espace. Le front avance, l’économie mondialisée du temps global colonise, grignote le noir au nom de la marchandisation du monde et de l’hégémonie de l’efficacité. La frénésie du « tout, partout, tout le temps »…

    Le regard ébloui par ce qui brille, irrésistiblement attiré, le papillon qui vient se brûler les ailes nous ressemble. Diurniser la nuit, c’est vouloir extirper l’homme de sa condition, c’est soumettre la nature, étendre notre emprise à toute la planète. Nous exposons ainsi notre société, perdant toute spiritualité, aux menaces du tout argent et au délitement de notre identité.

    Résistant, Le passager de la nuit franchit des portes, déplace des frontières, pénètre des zones interdites, construit à sa façon des relations entre ce que le jour fragmente et éloigne. La nuit, il n’y a pas d’arrêt, le déplacement est continu, il s’agit toujours de passer d’un côté à l’autre. Ce faisant, ce voyageur de l’utopie éclaire des territoires que le jour, avec ses segmentations de lumière, ne sait pas voir et parfois ne veut pas voir ou craint de reconnaître. Il s’agit d’aller en terre inconnue, là où l’attachement à une pensée unique n’est plus possible.

    Nous faire croire que la lumière artificielle suffira à chasser « le monstre », c’est nous leurrer et prendre pour définitive une fuite qui n’est qu’illusoire. Car nous le côtoyons au quotidien, bien éclairé, tellement visible que nous en oublions son règne.

    Nous sommes responsables de la destitution de la nuit étoilée face au prolongement artificiel du jour. La nuit, ce temps substance mérite son caractère inappropriable afin que chacun puisse conserver une approche plus intime, plus intuitive de ce qui nous entoure. Un rapport poétique au monde.

    Il fait nuit ?
    Ca dépend.
    Ca dépend de quoi ?
    De nous.
    (Robert Lévy)

    Série Limites

    Cette série nous amène dans des paysages naturels que nous côtoyons depuis toujours, qui semblent immuables. A bien y regarder, ces fragments d’espace ne sont qu’une partie d’un grand Tout dans lequel chaque élément influe sur les autres, une immense mécanique dans laquelle chaque rouage a sa place précise. Tel un fil tiré entre un avant et un après, entre la préservation et le changement, les limites naturelles sont amenées à bouger en raison du réchauffement du climat. Ce mouvement ne sera pas sans conséquences pour les écosystèmes, la biodiversité et les catastrophes naturelles. Cependant, notre planète a connu d’autres bouleversements et celui qui se profile ne l’affectera sûrement pas. A l’heure de l’anthropocène, nouvelle ère géologique sous influence humaine, c’est de notre avenir qu’il s’agit. Nous avons une place essentielle dans ces équilibres en tant qu’engrenage mais aussi et surtout en tant qu’horloger. Funambules fous, nous marchons sur ce fil fragile sans plus le voir semble-t-il, aveuglés par le tout argent et la quête du toujours plus dans une frustration atavique. Quelques photos pour que chacun voit bouger ces limites et prenne conscience de ses limites. Chercher, structurer, déconstruire pour mieux reconstruire, une série dont le sens vient comme une lame de fond se révéler comme une évidence et je l’espère incitera à la réflexion sur notre responsabilité et sur notre positionnement concret face à ce défi essentiel.

    Série Incandescences

    Le magma progresse, brûle tout sur son passage : les paysages, les corps, les âmes… Le feu cherche à extraire l’Homme de sa condition naturelle, pétri de peurs ataviques et l’aveugle d’éblouissantes promesses flattant son individualisme souverain. Un feu que nous avons maitrisé pour nous protéger, pour évoluer mais qui se retourne contre nous pour nous détruire. Car « le monstre » n’est plus tapi dans l’obscurité, et la lumière sensée nous rassurer est devenue une barrière de plus en plus hermétique qui nous empêche de voir l’essentiel et nous maintient dans l’illusion.

    La nuit se consume et avec elle les étoiles. Notre perception du cosmos s’étiole et le sentiment d’osmose avec l’espace universel est de plus en plus rare. Une perte inestimable d’un certain rapport poétique au monde.

    Au sein même de ce véhicule enflammé, nous sommes aveugles aux destructions qu’il engendre même si nous percevons des messages ténus de l’extérieur qui nous alertent de l’urgence et de la catastrophe imminente. Le feu est partout : dans les forêts, dans le climat, dans les océans, dans notre nourriture, dans notre relation à l’autre… Attisé par le tout argent. L’Homme semble embraser tout ce qu’il touche et la terre s’enflamme où il s’installe.

    Ces deux incandescences, électrique et symbolique posent la question fondamentale de la dichotomie croissante entre l’Homme et son environnement. L’écart s’est creusé au fur et à mesure peut être en raison de la nécessité originelle de lutter contre la nature pour sa survie, jusqu’à devenir une séparation qui verrait l’Homme comme une entité supérieure, définitivement à part. Cette immolation collective n’aura de cesse que dans une prise de conscience de notre appartenance au Tout et dans un changement radical d’idéologie, vers plus de respect et d’humilité.